Qualité de vie et conditions de travail – Reconnaissance et santé : des attentes fortes et à renforcer

Une priorité pour les salariés : 92% jugent la QVCT importante.
Près de la moitié (45%) la considèrent comme « très importante ». Les femmes et les salariés des grandes entreprises y sont particulièrement sensibles.

Satisfaction mitigée : 67% des salariés sont satisfaits de leur QVCT, mais seuls 13% sont très satisfaits.
32% des salariés se disent insatisfaits. L’écoute et les actions concrètes des entreprises font plus que doubler le niveau de satisfaction.

Une perception en demi-teinte des efforts des entreprises : seulement 59% pensent que leur entreprise se préoccupe de leur QVCT.
Cependant, les salariés perçoivent vraiment une amélioration lorsqu’une action est mise en place : 75% des salariés concernés jugent alors leur QVCT en progression (+25 points par rapport à la moyenne).

La santé des salariés en tension : 72% signalent des problèmes psychologiques et 69% des problèmes physiques liés au travail.
Près d’un quart (24%) ressentent fréquemment ces effets négatifs. Les entreprises sont encore peu actives sur ces sujets : seules 35% proposent des initiatives sur la santé mentale et 26% des activités sportives, malgré leur impact positif (une vingtaine de points de plus sur le sentiment d’amélioration de la QVCT).

Le management, un point clé pour la QVCT alors que près de la moitié des salariés se montrent insatisfaits de la reconnaissance et de la communication.
La reconnaissance du travail, la transparence et la communication et l’autonomie sont fortement liées à la satisfaction globale.
La satisfaction varie selon le profil : les femmes, les seniors, et les salariés des grandes entreprises sont plus critiques.

Ce sondage souligne les enjeux critiques pour améliorer la QVCT : des actions concrètes, un management plus valorisant et une prise en compte accrue de la santé des salariés.

Pour Jérôme Ballarin, Président de l’Observatoire de la Qualité de Vie au Travail, la QVCT constitue un enjeu majeur d’engagement et d’attractivité pour les employeurs français. Pour répondre aux défis actuels, ils doivent passer à la vitesse supérieure et se concentrer sur deux priorités clés : améliorer la santé physique et mentale, et renforcer la reconnaissance du travail, un levier crucial pour contrer le désengagement et le turnover.

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