Un automne clément pour le Président mais pas pour sa Première ministre… et encore moins pour Jean-Luc Mélenchon, dans l’œil du cyclone

Si la popularité du Président remonte tranquillement la pente (35% ; +5 points depuis avril), profitant d’une actualité internationale propice à « l’effet drapeau »…

… sa Première ministre, elle, est toujours en difficulté dans l’opinion :

69% de Français estiment qu’elle n’est pas une bonne Première ministre

Et 61% pensent qu’Emmanuel Macron doit nommer un nouvel hôte à Matignon à sa place

Et les Français ont déjà leur favori pour la remplacer :

Gabriel Attal ! Avec 30% de citations, il devance de 3 points Bruno Le Maire et de 12 points Gérald Darmanin

Pour nos concitoyens, le départ d’Elisabeth Borne ne doit pas se faire en échange d’un ticket pour Strasbourg :

71% des Français ne pensent pas qu’elle ferait une bonne tête de liste aux élections européennes pour Renaissance

Elisabeth Borne n’est pas la seule à souffrir du contexte politique actuel…

Jean-Luc Mélenchon est en effet LA personnalité politique qui s’est le plus effondrée depuis ces derniers mois : il est désormais 17^ème sur notre cote d’adhésion, alors qu’il était 6^ème avant l’été, et surtout caracole (avec Eric Zemmour) en tête de notre cote du rejet (60%)

A l’inverse, de nombreuses personnalités politiques « profitent » comme Emmanuel Macron de « l’effet drapeau » depuis ces derniers mois :

En moyenne, les personnalités politiques testées ont gagné 5 points depuis cet été (25%, en moyenne, de cote d’adhésion aujourd’hui contre 20% en juin dernier)

C’est particulièrement le cas des 3 leaders de notre podium : Edouard Philippe (1^er avec 44% ; +8 points depuis juin) Gabriel Attal (2^ème ex-aequo avec 38% ; +17 points depuis juin) et Marine Le Pen (2^ème ex-aequo avec 38% ; +5 points depuis juin). Tous trois planent de plus en plus haut sur notre palmarès

Pour Benjamin Grange et Yves Censi, Marine Le Pen semble bien être la grande gagnante de ce mois de novembre : en participant à la manifestation contre l’antisémitisme, elle poursuit sa dédiabolisation et enregistre une hausse impressionnante de ses mentions (+65%) et de ses engagements (+140%) sur les réseaux. Son second, Jordan Bardella connaît lui aussi une belle exposition, mais son intervention sur BFM TV le 5 novembre (« Je ne crois pas que Jean-Marie Le Pen était antisémite ») a été plus mal perçue, accentuant temporairement les jugements négatifs des internautes à son propos. La figure de l’ancien patron du parti reste donc un épouvantail repoussant pour les Français.