Réseaux sociaux : les ados prêts à changer, les parents prêts à suivre ?

Loin d’être inconscients ou accros, les jeunes apparaissent lucides et plutôt volontaires face aux effets des réseaux sociaux sur leur bien-être.

Une majorité se dit prête à s’autoréguler : 76 % accepteraient de supprimer un réseau social qui les rend anxieux et plus d’un sur deux limiterait son usage à une heure par jour. Les lycéens, plus utilisateurs, sont logiquement moins enclins à ces efforts.

Les parents, eux, réclament des règles strictes… avec l’adhésion inattendue des ados.
79 % des parents sont favorables à l’interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans, et 67 % des jeunes trouvent cette mesure justifiée.

Les jeunes reconnaissent aussi les risques.
46 % se sont déjà sentis mal en se comparant aux autres sur les réseaux et 18 % ont été harcelés ou insultés. Ce vécu est plus fréquent chez les filles, mais la conscience du danger est partagée, quel que soit l’âge ou le sexe.

Enfin, les parents veulent montrer l’exemple, mais pourraient peiner à l’appliquer.
78 % se disent prêts à réduire leur propre usage, mais seul un tiers estime que ce serait « très facile » à faire. Les mères et les plus jeunes parents doutent un peu plus de leur capacité à tenir cet engagement.

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