Odoxa
28/01/2025
Politique
Réalisé avec Mascaret pour Public Sénat et 20 titres de la Presse Régionale

Malgré l’impopularité record de Bayrou, les Français appellent la gauche à coopérer

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26 %

Emmanuel Macron demeure scotché à un niveau de popularité très faible : 26% des Français seulement trouvent que c’est un bon Président.

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68 %

Le chef de l’Etat ne peut espérer qu’une éclaircie apparaisse grâce à François Bayrou qui enregistre 30% de bonnes opinions contre 68% de mauvaises.
Il détient le record d’impopularité après un mois à Matignon si l’on se réfère aux mesures d’Odoxa et à celles des baromètres comparables depuis 1981.
Seuls les sympathisants de Renaissance l’apprécient (74%), mais ils représentent désormais moins de 7% de la population.

Edouard Philippe demeure en tête de notre palmarès de l’adhésion. Jordan Bardella et Marine Le Pen s’intercalent avant le rival direct du maire du Havre, Gabriel Attal, en 4ème position.
Les premières personnalités de gauche n’arrivent qu’en 9ème position ex aequo : François Hollande et Raphaël Glucksmann, à égalité avec Emmanuel Macron.

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77 %

Les Français (74%) et davantage encore les sympathisants de gauche (77%) plaident pour que la gauche essaye de trouver des terrains d’entente avec le gouvernement afin d’obtenir des résultats. Seuls 24% préfèrent une censure le plus rapidement possible.
Les sympathisants LFI eux-mêmes sont 52% (vs 46%) à vouloir trouver un terrain d’entente avec le gouvernement.

81 %

Aux yeux des Français, toutes les personnalités de gauche sont un handicap plutôt qu’un atout pour leur camp, Jean-Luc Mélenchon en particulier (considéré à 81% comme un handicap).
Les sympathisants de gauche eux, apprécient tous les leaders cités, en particulier Raphaël Glucksmann (64% « atout »), Fabien Roussel (59%) et François Ruffin (57%). Tous, sauf un : Jean-Luc Mélenchon, considéré comme un « handicap » par 64% d’entre eux.

42 %

Le duel entre les vieux ennemis François Hollande et Jean-Luc Mélenchon tourne clairement au profit du premier : 42% de préférence contre 15% pour le second.
Les sympathisants de gauche aussi penchent largement pour l’ancien Président (52% vs 36%).

Notre partenaire Mascaret note que, sur les réseaux sociaux, la notoriété du Premier ministre a explosé de plus de 500% sur l’espace numérique à l’occasion de sa première motion de censure, rejetée, atteignant le million de mentions et 5,4 millions d’engagements. Mais cette exposition accrue a entraîné une dégradation continue de son image : François Bayrou affiche aujourd’hui 37,3% de sentiment négatif, contre seulement 5% de positif, un niveau particulièrement bas, même pour une personnalité politique.

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