Odoxa
10/04/2018
Économie
Pour Dentsu Aegis Network et France Info

Baromètre « C’est mon boulot » : Les deux-tiers des actifs ne croient pas en leur « employabilité »

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Préoccupation majeure des Français, l’emploi est une réelle source d’angoisse pour les actifs, toujours peu convaincus de leur « employabilité »

Odoxa-Graphique-Pourcentage
66 %

1. Les deux-tiers des Français se disent inquiets concernant la situation de l’emploi dans leur pays.

2. A un niveau plus « micro », un actif sur deux est inquiet concernant son propre emploi (mais les choses s’améliorent un peu : + 6pts de confiance depuis 2015).

3. Pourtant, les trois-quarts des actifs pensent disposer d’une expertise spécifique pour exercer leur travail

83 %

Cela devrait les rassurer sur leur capacité à conserver leur job ou à en retrouver un autre s’ils venaient à le perdre… malheureusement tel n’est pas du tout le cas :

1. Au niveau « macro » , plus de 8 Français sur 10 pensent qu’il est difficile de retrouver un emploi dans notre pays si on perd celui que l’on a.

2. A un niveau plus « micro », deux actifs sur trois pensent qu’ils auraient du mal à retrouver un emploi équivalent s’ils perdaient le leur

3. Pourquoi ? Sans doute, parce que Les actifs estiment que la place accordée à la créativité et à l’innovation dans leur travail au quotidien n’est « PAS IMPORTANTE ».

72 %

Le vécu des actifs dans leur job au quotidien montre des personnes satisfaisantes sur bien des dimensions de leur travail, mais frustrées en matière de reconnaissance :

1. 7 actifs sur 10 sont globalement satisfaits de leur travail (mais l’insatisfaction progresse : +7 pts en 3 mois)

2. Dans le détail, ils se disent satisfaits de toutes leurs relations professionnelles, et de leurs conditions de travail, même si le stress est un problème pour 3 actifs sur 10

3. La montée de l’insatisfaction des actifs provient surtout du manque de reconnaissance : 59% jugent que leurs « perspectives d’évolutions ne sont pas motivantes » et 51% estiment que leur travail n’est « pas reconnu à sa juste valeur ».

4. Autre facteur d’alerte pour les entreprises : le dialogue social est faible et la prise en compte du stress au travail est majoritairement jugée insatisfaisante ou inexistante.

En conséquence « L’ENGAGEMENT » à long terme des salariés pour l’entreprise en « prend un coup » : les trois quarts des Français et 8 actifs sur 10 ne conseilleraient pas à un jeune de travailler toute sa vie dans la même entreprise…

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