Odoxa
27/06/2023
Politique
Réalisé avec Mascaret pour Public Sénat et 20 titres de la Presse Régionale

Le RN met la NUPES KO grâce à la séquence « réforme des retraites »

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32 %

La cote de popularité d’Emmanuel Macron poursuit sa lente remontée : 32% ; +1 point depuis mai, +2 points depuis avril. Mais le « PR » est encore loin d’avoir retrouvé ses niveaux d’avant la réforme des retraites (41%).

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36 %

Edouard Philippe (1er avec 36%) et Marine Le Pen (2ème avec 33%) sont toujours au sommet de notre palmarès des personnalités politiques. Marlène Schiappa, est la personnalité qui progresse le plus sur notre « palmarès du rejet », dont elle occupe désormais la 3ème place avec 48% de Français la rejetant.

Le duel RN – NUPES tourne largement à l’avantage du RN :

40 %

40% des Français ont une bonne opinion du RN alors qu’ils ne sont que 31% à avoir une bonne opinion de la NUPES. La popularité du RN a pratiquement quadruplé en 12 ans.

53 %

C’est que, paradoxalement, la séquence réforme des retraites a finalement profité au (silencieux) RN et a nui à la (virulente) NUPES : 53% des Français pensent que le RN « sort renforcé par son attitude durant cette séquence » … alors qu’ils ne sont que 33% à le penser de la NUPES (soit 20 points d’écart).

L’image détaillée du RN s’est encore améliorée en un an sur les 10 dimensions testées dans l’enquête alors que celle de la NUPES recule. Le RN est notamment perçu comme étant moins dangereux pour notre économie que la NUPES (-4 points), moins susceptible d’amener le désordre (-2 points) et comme défendant mieux les classes populaires (+5 points).

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57 %

Mais, si le RN est moins rejeté que la NUPES et fait moins peur qu’auparavant, il ne suscite guère plus d’espoir depuis un an. Pour une majorité de Français, ce parti qui reste « d’extrême-droite » (57%) et qui « peut amener le désordre » (54%), « ne propose pas des solutions concrètes pour notre pays ».

Sur les réseaux sociaux, Benjamin Grange et Yves Censi, de Mascaret, observent eux-aussi une atténuation des mécontentements contre le Président. L’été arrivant, les griefs et même les mentions d’Emmanuel Macron s’atténuent (-70% par rapport à avril au point d’acmé de la contestation sociale). Ce n’est pas le cas de tous les membres de son gouvernement. L’affaire du fonds « Marianne » continue de nuire à Marlène « Ch’ais pas » très moquée par les internautes pour son « amnésie » lors de son audition au Sénat.

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