Le contexte politico-économique « plombe » le désir d’entreprendre

L’image des « entrepreneurs » est excellente, quel que soit le nom qu’on leur donne : plus de 8 Français sur 10 en ont une bonne opinion.

D’ailleurs, entreprendre séduit toujours 1 Français sur 5… mais les fait beaucoup moins rêver : -10 points en 8 ans dont -4 points depuis l’année dernière.

C’est que la confiance en la situation économique est très dégradée : 62% des Français sont inquiets pour leur propre situation économique.

Or, l’entrepreneur n’est pas « riche » : alors qu’il/elle est deux fois plus diplômé(e) que la moyenne des Français, il/elle ne gagne pas mieux sa vie que ses concitoyens et, en tout cas, moins qu’un cadre.

De fait, si les difficultés des entrepreneurs sont nombreuses, leur principal sujet est de rentrer du CA et des clients. Il/elle a aussi besoin d’être bien entouré(e).

Par ailleurs, plus qu’un salarié, l’entrepreneur doit aussi gérer des difficultés singulières face à la maladie ou à la retraite : seulement 29% d’entre eux ont eu un arrêt de travail (contre 71% des salariés) et seulement 1 sur 2 a prévu des solutions complémentaires pour sa retraite.

Dans son « œil de l’expert », Christian de Boissieu (DG d’Abeille IARD et Santé), observe lui aussi combien le contexte international « plombe » la volonté d’entreprendre… mais, en même temps, il souligne leur résilience relevant que « c’est le désir d’indépendance et la passion qui ont dicté leur choix d’entreprendre ». Pour lui, il est donc capital pour des acteurs comme Abeille assurances « de continuer à bien identifier les besoins des entrepreneurs et d’apporter des réponses à leurs inquiétudes, non seulement pour les aider à poursuivre leur exercice plus sereinement mais aussi pour lever les craintes des futurs entrepreneurs afin qu’ils ne soient pas limités dans leur désir d’entreprendre ».