La guerre en Ukraine vaincue par le sport ? Les Français sont enclins à le penser

72% des Français pensent que priver la Russie de compétitions sportives internationales est une mesure qui frappe durement ce pays car le sport est central dans les régimes autoritaires.

Et nos concitoyens ont la main lourde avec la Russie, ils soutiennent massivement absolument toutes les sanctions déjà infligées au pays ou pouvant l’être à l’avenir, notamment l’exclusion de la Russie de la prochaine Coupe du Monde de football (73%) et des prochains JO (69%).

Mais le sport peut être un aiguillon positif dans ce conflit : 58% des Français pensent que les prises de position des sportifs russes peuvent faire bouger l’opinion publique en Russie.

In fine, ce panel de mesures « carotte » et « bâton » peut même faire la différence : une majorité de Français (53% vs 45%) pensent que ces mesures liées pourraient inciter la Russie à modifier son attitude, comme cela avait pu arriver avec le boycott des sports sud-africains pendant l’apartheid.

Pourquoi prêtent-ils au sport un tel impact ? Parce que pour les Français comme pour les Européens, le sport est bien plus qu’un jeu, il a une force sociale considérable sur les consciences. Cette force du sport n’a rien à voir avec le « bling-bling » ou l’audience des « stars » du sport (peu écoutées sur les sujets de fond) mais tient bien aux valeurs véhiculées intrinsèquement par le sport. Pour les Français et les Européens, ces valeurs sont : « l’honnêteté et le respect des règles » et « l’esprit d’équipe », mais aussi « l’égalité des sexes et le refus du racisme ».