Intelligence Artificielle au travail : les salariés sont convaincus, mais leurs entreprises tâtonnent
1) Un usage de l’IA encore minoritaire, mais une forte montée en puissance attendue
Aujourd’hui, 12 % des salariés utilisent l’IA dans leur travail, et 30 % déclarent qu’il en est fait usage dans leur entreprise.
17 % affirmant que son adoption est imminente dans leur entreprise.
Seuls 17 % des salariés ne l’utilisant pas sont opposés « par principe » à l’IA, et seulement 10 % pensent qu’elle leur ferait perdre du temps.
2) Essayer l’IA c’est l’adopter
Parmi les utilisateurs actuels, 83 % se servent de l’IA au moins une fois par semaine, et 44 % quotidiennement.
92 % des utilisateurs sont satisfaits de l’IA
Les utilisateurs estiment gagner en moyenne près d’une heure par jour
84% des salariés jugent que leur travail est devenu plus plaisant, 83% plus simple, 58 % « plus collaboratif », et 75 % se sentent « plus libres » dans leurs tâches.
L’IA facilite également l’accès à la connaissance pour 7 salariés sur 10
3) Une politique de formation et d’information encore insuffisante
Seuls 52 % des utilisateurs de l’IA ont été formés, et parmi eux, 47 % estiment que cette formation reste insuffisante.
Seule la moitié des salariés indique que son entreprise a mis en place des partenariats pour déployer l’IA
L’information et les règles sur l’IA sont disparates et citées minoritairement
4) Des investissements significatifs dans l’IA, mais des disparités
59 % des entreprises ont investi dans des capacités de calcul, 56 % dans des plateformes data centralisées, et 51 % dans des technologies propriétaires. Les grandes entreprises mènent la charge avec des investissements supérieurs de 8 à 12 points à la moyenne.
49 % des salariés constatent que l’IA a nécessité la création de nouveaux postes, notamment dans l’industrie et le BTP (63 %).
Pour Vincent Luciani, PDG et co-fondateur d’Artefact, “le risque principal de l’IA pour les entreprises et ses collaborateurs est de ne pas l’adopter assez vite. Les entreprises ont un rôle majeur à jouer : d’abord en développant la confiance avec leurs salariés (alors que deux tiers d’entre eux voient encore l’IA comme une menace). Aujourd’hui, près de la moitié des salariés ne sont pas formés, et parmi ceux formés, encore la moitié estiment être mal formés. Il faut faire de l’adoption de ces technologies une priorité absolue.”
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