Ecole : les habitants des zones rurales se sentent défavorisés

Le déterminisme géographique est puissant : les habitants des zones rurales se sentent beaucoup plus défavorisés que les urbains. Ils pensent l’être en particulier en matière de pouvoir d’achat et d’intérêt que leur porte l’Etat. Sur le niveau d’études, les différences sont flagrantes également.

Partout, on estime qu’il y a bien un lien de cause à effet entre l’enseignement scolaire et la réussite, et les Français des zones rurales en sont tout autant persuadés.

Or, de larges pans de la population des zones rurales se sentent défavorisés en termes de collèges et de lycées.

Sur l’ensemble du territoire, les habitants sont généralement très satisfaits de leurs écoles primaires, un peu moins de leurs collèges.  Le niveau d’insatisfaction moyen passe de 27% pour le primaire à 35% pour les collèges. Dans les zones rurales, on regrette avant tout le faible choix de collèges et leur éloignement.

De fait, les enfants vivant en milieu rural mettent 3 minutes de plus que ceux vivant en milieu urbain à rejoindre leurs collèges (20 minutes contre 17 minutes) et 11 minutes de plus pour aller au lycée (33 minutes contre 22 minutes pour ceux vivant en milieu urbain)

Ce sont d’ailleurs les enfants de ces zones rurales qui sont les plus fatigués (84% dont 35% « souvent ») et qui rencontrent le plus de difficultés scolaires (56%).

Pour améliorer la réussite scolaire, une pédagogie personnalisée, avec des enseignants également éducateurs, en lien constant avec les familles est plébiscitée, en particulier dans les zones rurales.

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