Démission de Nicolas Hulot : Les Français saluent sa décision

1) Réaction de l’opinion à la démission de Nicolas Hulot : même si les Français la regrette pour le pays (55%), la démission de Nicolas Hulot est perçue comme une très bonne chose pour lui (84%) et/mais une bien mauvaise nouvelle pour le gouvernement (65%)

2) D’ailleurs, la démission de Nicolas Hulot booste sa popularité personnelle et « professionnelle » : interrogés après sa démission, six Français sur dix (62%) disent avoir une bonne opinion de « l’homme » et autant (58%) jugent qu’il a été un bon ministre.
Ce bilan positif – tant sur le plan personnel que professionnel – consacre un total renversement de situation (Hulot s’effondrait dans l’opinion depuis sa nomination).

3) Pourquoi ce rebond ? Parce que cette démission « booste » son image détaillée, lui permettant de nouveau d’être perçu par les Français comme un homme « courageux », « sympathique » et qui « a des convictions profondes ».

4) Cette démission vient même annuler le reproche en « inefficacité » qui lui était adressé : lui-même assumant cette inefficacité, les Français ne l’en jugent plus directement responsable, neuf Français sur dix (88%) donnant raison à Nicolas Hulot de penser que l’écologie n’est pas la priorité du gouvernement. Elle n’est d’ailleurs pas non plus celle de nos concitoyens (seulement 34% en font une priorité).

Bref, la démission de Nicolas Hulot lui confère un exceptionnel regain d’estime dans l’opinion.

C’est à la fois l’enseignement évident de notre sondage post-démission, c’est aussi la conclusion que Dentsu-Consulting tire de l’analyse détaillée et qualitative des réseaux sociaux : comme le relève Véronique Reille-Soult, les internautes s’exprimant sur Twitter, Facebook et tous les autres réseaux sociaux sont unanimes : Hulot a bien fait.
« BRAVO » – « ENFIN » – « COURAGEUX » – « LIBRE » sont les mots les plus utilisés à son sujet. Les internautes ont aussi totalement évolué dans leur façon de décoder son bilan pas si efficace, estimant « qu’il a essayé » et surtout qu’avec sa décision il va « créer un électrochoc » et redonner toute sa chance à la cause environnementale.