Les débordements de samedi dernier ont fait deux victimes dans l’opinion : le ministre de l’Intérieur et les gilets jaunes
Les deux-tiers des Français (68%) désavouent la décision de limoger le préfet de police de Paris et le DSP, considérant que c’est le ministre de l’Intérieur qui est le principal responsable de l’échec de samedi dernier
D’ailleurs, le ministre de l’Intérieur a perdu toute crédibilité pour restaurer l’ordre public à l’avenir : 76% des Français ne lui font pas confiance ! Pire encore, son naufrage entraîne ceux du « PR » et du « PM » : 7 sondés sur 10 ne leur font pas/plus confiance non plus dans ce domaine.
Si les hommes se sont discrédités, certaines des mesures proposées sont nettement plus soutenues, surtout, les plus « répressives » : les Français pensent qu’il serait efficace de « sanctionner pénalement les leaders gilets jaunes encourageant la violence » (56%) ou encore de « doter la police de nouveaux moyens d’identification (dont les produits marquants) » (68%)
Autre satisfaction pour l’exécutif : les violences de samedi ont (aussi) largement « discréditées » (58%) les gilets jaunes, jugés « responsables » et les Français (55%) souhaitent que le mouvement s’arrête à l’avenir
Dans son analyse des réseaux sociaux, Véronique Reille-Soult de Dentsu Consulting relève que le ministre de l’Intérieur cristallise les débats et les mécontentements sur la gestion de la situation. Le nombre de messages sur le ministre est éloquent (près de 200 000 sur 3 jours !) et de nombreuses voix pointent des incohérences dans ses positions et réclament sa démission.
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