Bonne année, vraiment ! Les patrons de TPE comme les Français anticipent du positif pour 2022

La confiance est au rendez-vous pour 2022 : 58% des salariés et 69% des patrons de TPE (+14 points depuis le printemps 2021) sont confiants pour la situation économique de leur entreprise.

D’ailleurs, les acteurs anticipent clairement une nouvelle reprise à l’horizon ! Les trois-quarts des entreprises vont relancer les initiatives de développement qui avaient été mises en sommeil et une majorité de Français (54%) et d’Européens (51%) croient au plan de relance de l’UE.

Le monde du travail « d’après » ne sera décidément pas le monde « d’avant » : le télétravail est venu, s’est vu partout (ou presque) et a vaincu… il survivra au Covid et perdurera partout où il s’est invité du fait de la pandémie.

Mais si l’enthousiasme et la (re)reprise sont là, 2022 inquiète aussi les Français et les entreprises s’agissant du paiement de la facture du « quoi qu’il en coûte » : plus de 8 sur 10 s’attendent à une explosion des impôts, des taxes et des charges.

Ils sont en outre persuadés que l’élection présidentielle pourrait avoir un impact sur leur vie et leur business… malheureusement plus négativement que positivement, certains candidats (Zemmour, Mélenchon, Hidalgo) faisant figure d’épouvantails, une majorité absolue de Français estimant que leur élection aurait un impact négatif sur leur propre situation économique. Chose étonnante de ce point de vue, Anne Hidalgo fait plus peur encore aux Français (52%) et aux entreprises (55%) que Marine Le Pen !

Dans son « œil de l’expert », Patrick Raffort, notre partenaire, le président de la FG2A se réjouit la bonne nouvelle que représentent ces indicateurs économiques « au vert », soulignant qu’ils sont encore meilleurs que ceux d’avril dernier annonçant (à juste titre) la formidable reprise économique enregistrée en 2021 (6,7% de croissance sur l’année). Mais il pointe aussi les deux grandes craintes des Français et des chefs d’entreprises pour 2022 : que la présidentielle n’accouche pas d’un(e) président(e) dangereux(se) pour le business, et que le nouveau(elle) président(e) quel que soit son nom, ne nous fasse pas payer le « quoi qu’il en coûte ».