Odoxa
25/10/2019
Société
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Baromètre sécurité : regard des Français sur les risques industriels et sur la radicalisation

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64 %

I. Défiance record à l’égard du gouvernement après l’attaque de la préfecture de police : 64% des Français ne lui font pas confiance pour les protéger du terrorisme (+8 pts).

Les Français ont aussi très peu confiance dans le gouvernement pour assurer leur sécurité face à la délinquance, aux cambriolages et agressions. Avec 19% de personnes se déclarant confiantes, c’est le plus bas niveau du baromètre depuis décembre 2016.

61 %

II. Risques industriels : un déficit d’information criant

-Le nucléaire et l’industrie chimique sont les activités industrielles qui inquiètent le plus les Français. 31% des Français estiment que les centrales nucléaires représentent les activités qui risquent le plus de provoquer un accident grave ou une catastrophe en France. En deuxième position, ils sont 21% à s’inquiéter surtout du stockage des déchets radioactifs. Après le risque nucléaire, les Français s’inquiètent essentiellement des installations chimiques (17%).

-Les Français se sentent mal informés sur ces activités et ne sauraient pas comment réagir en cas d’accident. Le déficit d’information est tel qu’un Français sur trois ne sait même pas s’il vit ou non à proximité d’un site industriel classé Seveso

– Les Français attendent des normes plus strictes (pour 61% d’entre eux,elles ne le sont pas suffisamment) et une protection accrue face aux intrusions notamment en ayant recours à la sécurité privée

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52 %

III. Radicalisation au travail : les Français sont fermes et souhaitent que le signalement soit de la responsabilité des dirigeants d’entreprise ou d’élus

-Les Français sont très fermes sur la radicalisation au travail : 85% se disent favorables à la radiation de la fonction publique d’un individu s’il donne des signes de radicalisation. Parallèlement, 77% des Français soutiennent l’idée que la radicalisation d’une personne devrait être considérée comme une « incompatibilité professionnelle » susceptible de déclencher un licenciement.

– Fiches S : les Français sont favorables à ce que certains élus et professionnels y aient accès

– 77% des Français ne sauraient pas reconnaître une personne radicalisée. S’ils pensaient que l’un de leurs proches comme un collègue ou une personne qu’ils côtoient souvent, était radicalisé, la grande majorité des Français agiraient. Seuls 19% éviteraient d’en parler soit pour ne pas stigmatiser (11%) soit pour ne pas avoir de problèmes (8%).

– 52% des Français estiment que demander de mieux repérer les personnes radicalisées instaure un climat de méfiance

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