Elections législatives : abstention massive en vue

Des élections législatives qui intéressent peu et même de moins en moins : seuls 29% des électeurs s’y intéressent beaucoup, c’est 4 points de moins en deux semaines et 8 points de moins qu’en 2017.

Résultat, on pourrait atteindre un nouveau record d’abstention : notre indicateur estime la participation à 46%, c’est trois points de moins qu’en 2017 (48,7%).

Une abstention qui repose sur des fondamentaux puissants : désintérêt pour la politique (33%) ou sentiment que voter ne change rien (20%), elle est avant tout liée à des raisons structurelles (53%) plus que conjoncturelles (45%).

Conséquence d’une campagne qui ne prend pas dans l’opinion, les faits d’actualité ou les faits divers (Stade de France, affaire Abad, passagère tuée) auront un impact sur le vote de près d’un électeur sur trois.

La NUPES est perçue comme la formation effectuant la meilleure campagne (32%), juste devant la majorité présidentielle (30%).

Sur les réseaux sociaux analysés par Véronique Reille-Soult de Backbone Consulting, le moins que l’on puisse dire c’est que les élections ne passionnent pas. Sauf les militants et sympathisants LFI et NUPES : eux sont engagés et actifs. Ils publient des messages en masse et tentent de mettre en valeur leurs candidats et ils appellent à la mobilisation.