Odoxa
20/10/2022
Politique
Pour Le Figaro et Backbone Consulting

A cause des mouvements sociaux, 4 Français sur 10 ont renoncé à partir à la Toussaint

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76 %

Les trois quarts des Français (76%) sont directement touchés par un mouvement social qui pèsera aussi sur les vacances de la Toussaint : 39% ont renoncé à partir et 31% ont changé d’organisation.

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84 %

Et ils sont convaincus que ce n’est pas fini : 8 Français sur 10 pensent que de nouvelles journées de grèves auront lieu (84%) et que ce mouvement pourrait s’étendre à d’autres secteurs (76%).

60 %

6 Français sur 10 (60%) pensent même que le conflit social pourrait conduire la France à un blocage comme celui de décembre 95.

56 %

Tous les acteurs concernés par le mouvement initial sur les carburants sont largement réprouvés par les Français : 7 sur 10 en moyenne jugent négativement Total, Exxon, le gouvernement, les partis d’opposition, la CGT, et, dans une moindre mesure, les salariés des raffineries en grève (56%).

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52 %

Mais, les Français sont nettement moins sévères à l’égard des grévistes des autres secteurs que les raffineries : 52% en ont un jugement positif.

47 %

Et près d’un Français sur deux (47%) soutient ou exprime de la sympathie envers les mouvements sociaux actuels pris dans leur globalité (raffineries bloquées, mais aussi, marche contre la vie chère et grève du 18 octobre pour les salaires et les droits syndicaux).

Ce niveau de soutien peut sembler élevé au regard du rejet et de l’agacement que suscitent la grève dans les raffineries mais il est finalement bien faible par rapport à celui que nous mesurons habituellement dans l’histoire des mouvements sociaux (Gilets jaunes inclus). Finalement, cette grève dans les raffineries est à la fois ce qui a permis le déclenchement d’un mouvement plus large sur les salaires, et en même temps ce qui en limite déjà, et limitera sans doute à l’avenir, la portée et le soutien populaire.

Sur les réseaux sociaux, Véronique RS relève elle-aussi une profonde dichotomie entre l’étonnement et la colère que suscitent sur les réseaux sociaux la grève dans les raffineries et le sentiment qu’il est légitime que les (autres) salariés soient augmentés dans le contexte d’inflation actuelle. Mais les internautes sont nombreux à pointer l’injustice existant entre ceux qui peuvent peser et les autres. L’un d’eux résume ainsi : « dans les grandes entreprises et surtout dans les secteurs bloquants, ils ont un moyen de pression. Alors que moi … ».

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