62% des Français sont opposés à la sortie de l’UE et 65% à la sortie de l’euro

1) 7 Français sur 10 ont une mauvaise opinion, à la fois du fonctionnement global de l’UE (69%) et de la façon dont les textes européens sont appliqués en France (71%)

Pourtant, cela ne veut pas dire qu’ils n’aiment pas l’Europe ou voudraient la quitter… au contraire :

2) 62% sont opposés à une sortie de l’UE et 65% à une sortie de l’Euro

Il faut dire que nos concitoyens pensent/savent que l’UE

3) A permis de favoriser les échanges culturels et étudiants entre les pays membre (71% sont d’accord avec cette affirmation)

4) Nous protège de conflits entre pays membres de l’UE (56%)

5) Et 1 Français sur 2 (50% vs 49%) pense même que l’UE permet à la France de peser davantage à l’international que si elle n’était pas un membre important de l’Union.

Par ailleurs, nos concitoyens pensent que, pour faire face aux principaux grands défis qui se posent au monde et qui les inquiètent, l’UE permet un niveau de réponse bien plus efficace que la France seule :

6) Les deux-tiers des Français pensent ainsi que pour « résister économiquement à la concurrence des Etats-Unis et de la Chine » (69%), …

7) …« nous protéger d’agressions étrangères comme celle de la Russie en Ukraine » (69%), …

8) …ou encore « lutter contre le changement climatique » …

… c’est le niveau Européen plutôt que Français qui permet la réponse la plus efficace.

En revanche, selon eux, l’UE ne fonctionne pas bien pour les protéger dans deux domaines : l’immigration illégale et la sécurité.

9) Ainsi, 51% (vs 48%) pensent que c’est au niveau Français plutôt qu’Européen que l’on peut le plus efficacement lutter contre l’immigration illégale et 55% que c’est l’hexagone plutôt que l’Europe qui peut le mieux lutter contre le terrorisme et l’insécurité.

10) Par ailleurs, et c’est sans doute encore plus dommage, l’Europe ne parvient pas à convaincre les Français qu’elle « offre à notre économie des débouchés et une croissance qu’elle n’aurait pas sans elle » (53% ne le pensent pas) et surtout elle n’est pas parvenue à les « faire se sentir européens » (58%).