Odoxa
18/11/2017
Économie
Pour Aviva Assurances

Baromètre des entrepreneurs : enfin, la confiance revient !

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56 %

Volet barométrique

Près de 3 Français sur 10 (28% ; +4 pts en un an) et surtout plus de deux jeunes sur trois (67% ; +10 pts) ont désormais envie d’entreprendre !
Et ce n’est ni pour l’argent, ni par peur du chômage : les motivations à entreprendre sont plus positives (exercer un métier qui passionne) que négatives (ne plus être commandé par un chef, créer son propre emploi) et pas du tout vénales (seulement 1 sur 10 le ferait pour l’argent)

D’ailleurs notre baromètre montre un spectaculaire retour de la confiance de tous les acteurs : désormais largement majoritaire auprès des entrepreneurs (56% ; +28 pts en un an !) elle a aussi progressé de manière inédite auprès des Français (+15 pts) comme des entrepreneurs potentiels (+14 pts)

60 %

La réforme du code du travail déplaît aux Français mais est très bien accueillie les entrepreneurs :

Cette réforme enchante les entrepreneurs qui sont plus de 60% à penser que c’est une bonne réforme, qu’elle permettra d’augmenter la compétitivité en France, et qu’elle favorisera l’emploi ! Mais elle ne convainc clairement toujours pas les Français qui pensent que c’est une mauvaise réforme (53%) et qu’elle ne favorisera pas l’emploi (55%).

Pourtant une seule mesure de la réforme ne passe pas : le plafonnement des indemnités prud’homales (58% de rejet); à elle seule cette mesure détruit tout le bien que les Français penseraient sinon de cette réforme (66% d’adhésion moyenne sur les 5 autres mesures),

Cette mesure est d’ailleurs celle qui suscite le moins d’enthousiasme auprès des entrepreneurs : ils ne l’approuvent « qu’à » 59% alors que leur enthousiasme oscille entre 69% et 81% pour les 5 autres mesures.

62 %

Malheureusement, l’enthousiasme des entrepreneurs pour cette réforme ne se traduira pas nécessairement par une hausse des embauches :

La simplification des contrats de travail n’est guère citée parmi les facteurs potentiels d’embauche et seulement un entrepreneur sur dix envisage de recruter grâce à cette réforme (12%) – dont seulement 1% qui en sont « certains ».

D’ailleurs, l’entreprise idéale de l’entrepreneur est désormais une entreprise sinon sans salariés, du moins avec le moins de salariés possibles (62%)

Un autre facteur limitant l’impact de la réforme du code du travail tient à ce que tout le monde pense que celle-ci profitera avant tout aux grandes entreprises et pas tant que cela aux PME

Enfin, le « Plan pour l’investissement et la croissance des entreprises » est diversement apprécié : la baisse de l’IS et la transformation du CICE en allègement de cotisations patronales sont plébiscités par les entrepreneurs et par les Français, les autres mesures (l’IFI notamment), elles, peinent à convaincre.

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